Après la première journée de course, la Solar Team belge est sixième du championnat du monde des voitures solaires. Les étudiants de l’Université de Louvain ont été les premiers à prendre le départ mais l’équipe a joué de la malchance plus tard. En raison de quelque chose qui frotte à la roue arrière, l’équipe a dû laisser passer certains concurrents. Mais les étudiants n’ont pas abandonné : « La course n’est pas encore finie et tout reste possible. »
Aujourd’hui, le championnat du monde des voitures solaires a commencé dans la ville australienne de Darwin. 42 équipes du monde entier rouleront sur 3021 kilomètres avec les voitures qu’elles ont construites elles-mêmes. La Punch Powertrain Solar Team belge a débuté en pole position avec le pilote de course belge, Bert Longin, au volant. Une autre équipe peut démarrer toutes les 30 secondes, et plusieurs voitures solaires roulent donc les unes derrière les autres. « Pendant un certain temps, nous roulions aux côtés des grosses écuries. Toutes les équipes étaient en forme de toute évidence. Tout le monde était aussi très concentré dans notre équipe et ce fut un moment très agréable », a raconté Thierry Garritsen.
Toutefois, juste après le premier poste de contrôle, l’équipe a remarqué que la voiture solaire consommait trop d’énergie. « C'est pourquoi nous avons décidé de nous garer », a rapporté Thierry Garritsen. « Nous avons vérifié la voiture et constaté que quelque chose frottait à la roue arrière gauche. Nous l’avons immédiatement réglé et nous étions de retour sur la piste après 10 à 15 minutes. »
Rattrapage
Toutes les voitures solaires doivent s’arrêter de rouler à 17 heures, heure australienne. L’équipe belge était à la sixième place à la fin de la journée. Actuellement, la voiture solaire de l'Université de TU Delft est en tête. Malgré le contretemps, l’équipe reste positive. « Cette nuit, nous chargerons la batterie jusqu'au coucher de soleil. Demain matin, nous commencerons nos manœuvres de dépassement », a ajouté Jasper Schrijvers, pilote de la Solar Team. « Nous n’abandonnons pas », a déclaré Thierry Garritsen. « La course n’est pas encore finie et tout reste possible ! »
Le Punch 2 a enregistré 588 kilomètres au compteur aujourd’hui. Il reste 2433 kilomètres à parcourir pour les étudiants de l’Université de Louvain avant d’atteindre leur objectif final, devancer la concurrence.